Moha Mallal

Publié le par ouskar

Anzwum, premier recueil de poèmes de Moha Mallal en langue Amazighe      
Écrit par MAP (722 hits)   
18-07-2006
Moha Mallal
Moha Mallal
" Anzwum " (Souci) est le titre du premier recueil de poèmes que vient de publier, en langue amazighe, l'artiste Moha Mallal, aux éditions Publisud d'Ouarzazate.
Ce recueil (140 pages format moyen) dont la couverture est illustrée par une toile de l'artiste Fatima Mallal, soeur de l'auteur, comprend quarante six poèmes ainsi que leur traduction en langue française afin de pouvoir donner davantage de visibilité à sa teneur.

" Il s'agit d'un ensemble de poèmes dont la source d'inspiration reste une enfance riche en événements et qui expriment une multitude de sentiments assez vives ", a déclaré mardi Moha Mallal à la MAP, ajoutant que ses poèmes " revêtent diverses dimensions et interprétations ".
Et d'ajouter : " mon expérience poétique je l'ai entamée depuis la moitié des année 80 du siècle précédent, maintenant est venu le temps de compiler le tout en un recueil pour pourvoir développer cette tendance et embrasser d'autres horizons ".

" Amène-moi " (aweyid), " L'amour " (tayri), " Fille des champs " (illis n yigran), " Je me souciais " (ar swingimgh), " Le pauvre " (igellin), " Assez pleuré " (yuda), sont autant de poèmes qui chantent les différentes facettes d'une vie calme, sereine et en parfaite harmonie avec la nature du Dadès.

Préfaçant ce recueil, Ahmed Haddachi a souligné que " les poèmes de Mallal traitent un sujet original : le souci. Un souci à faire fondre en larmes. Un souci qui fait disparaître la gaieté. Mais de quel souci est-il question dans le coeur de cet artiste ? ".

Ils sont particuliers les mots de Mallal, a encore poursuivi le préfacier, et ce, vu la taille de la préoccupation que le poète nourrit dans son coeur.

Lequel parmi ses poèmes, s'interroge M. Haddachi, n'évoque pas larmes ou pleurs ? Dans quel poème parmi les siens nous craignons de ne pas le reconnaître ? Quant au traducteur des vers, Omar Akesbi, il estime que le poète reste " moulu par le souci d'une cause qui traîne, ne parvenant pas à tenir debout et cette même cause qui n'est jamais terne, et ne sera jamais terne. Le poète ne cesse de se lancer sur des chemins en quête d'allègement ou de remèdes, ou pour porter espoir ".

Né en 1965 à Tamllalt à Boumalen Dadès, Moha Mallal est enseignant d'arts plastiques.

Publié dans histoire

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