AFGAN ZUND ARGAN de MOHAMED FARID ZALHOUD
"Afgan zund argan" est un recueil de poèmes en Tamazight du poète Farid Mohamed Zalhoud publié par Volubilis Vous y trouverez aussi un lexique Tamazight-Français.
Ala layla lalad aylala lala lali
Tamazgha taddart izilen ighwman Tifinagh
Tamazight ils n iqburen ur akkwen neffal
Taderfiyt d izerfan ufgan af ra nemmagh
Amazigh gight ar adif ur at nessental.
>>TABLE DES MATIERES
Dédicace
Remerciements
Préface (Tazwart)
Epigraphe
Première section : IMERRYEN (ETINCELLES)
TAMGHART TAWRAGHT
TILTLA.
TAMMUT N TUDERT
TANEDRA TEDRA
TAFUKT ANN ANNIGH.
TAKUF TADDART.
TAZERZIYT N TARUCT
TAWEKKA GH TISENT.
TIMGR1WT
TIBAYNUTTIN TIMAZIGHIN
TIFAWIN
T1SEKWFAL N TAYRI
Deuxième section : TAKAT
AWAL AGHERFAN
ASS WISS TAM GH MARS
ANEQQAR
AFRAKIZWARAGH
AGGAS
ASIF ANFA, ALILI TAFRAWT
ISEMGAN IFFAW UBRID
IMIGHDWAKUD
IFERSKIL
IGIDAR NW AZWAG
UL AGACUR
IZAN
AFRA GH ISFR
AZWAG IZZUGAZEN
ASSAGH IMMIMEN
AZARUG
AMUDDU
ASMUN
ANNERAR N DCERKAS
DADDA AMGHAR
ULAWENJDERNIN
ANEGWMAR N IZAN
ADRARINU
ASURDU
ASGTEL, IMAZIGHEN, IGILM
AFGAN ZUND ARGAN
AMETTA NW ULAWEN
INSI
ISSETTAYEN
AYTMA GHW ATTAN
Troisième section : IGHD
KRA YUF KRA
UHU 1 TUNGHIMAN
NEKKI DW AYDALALI. MAD UFIGH... ?
YAN AD NEGA
1SKA ZERIGH
RAD SUL ISSEN.MACC
MANZA... ? MAGH... ?.
Lexique
Glossaire des noms propres
BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR
Ilul Farid Mohamed Zalhoud gh useggwas n 1959 gh Waday ilan gh tseggiwin n Tefrawt. Ar isseghra tafransist yeg iggi n uya amedyaz d unazûr. Ar ghilad yiwes gh kigan d twuruwin izdin d usnulfu amazigh, mkan af yumêz aseggwas n 1997 Atig n Said Sifaw, d watig agraghlan n Abdelkrim El Khattabi ittuzêlayen i usnulfu gh useggwas n 2000 d win tmesmunt Tamaynut izêlin i isnulfu amazigh gh useggwas n 2001. Gh tama n timedyazin yara Farid Mohamed s tmazight zun d Imerruyen, Takad d Ighd (ittqlen ad ffaghent), ar ittara dagh tamedyazt s tefransist, Paroles de Paria ad yegan tadla nnes tamezwarut s tutlayt tafransist.
Farid Mohamed Zalhoud est né en 1959 à Aday, Tafraout, Maroc. Il enseigne la langue française, est poète, peintre et sculpteur. Il a obtenu trois prix littéraires. En 1997, il a reçu le prix Saïd Sifaw. En 2000, il obtient le prix du jeune créateur du Grand prix international Abdelkrim Khattabi, en 2001, le prix Tamaynut. Il a composé une trilogie poétique en amazigh intitulée : Imerruyen, takad, ighd (Étincelles, feu, cendres, en attente d'édition). Parole de paria est son premier recueil en français
Présentations d'ouvrages...berbères
La poésie tamazighte
Le compte rendu de lecture
Afgan zund Argan, de FARID Mohamed Zalhoud (Volubilis, juin 2004).
FARID Mohamed Zalhoud est né en 1959 dans un village Aday - Tafraout au sud du Maroc dans une famille modeste.
Il est professeur de français au lycée Atlas, il est aussi poète. il a écrit son premier recueil de poèmes en français en 2001 intitulé : Parole de Paria. il a également un autre texte poétique : Ultime Poème qui est en cours d’édition au Canada.
plusieurs récompenses et prix ont couronné sa carrière artistique et témoignent de son talent d’artiste travaillant sans relâche. En effet, c’est avec beaucoup d’application et de passion qu’il manie la langue pour en faire quelque chose de beau. Sa thématique est liée au grands sujets universels comme l’injustice, la souffrance et la misère. Une autre thématique domine sa production littéraire celle de la cause amazighe.
Son dernier recueil de poèmes en berbère « Afgan zund Argan » qui est publié chez Volubilis en Belgique s’inscrit dans sa lutte pour la reconnaissance et la réhabilitation de la langue et de la culture amazighes. Il constitue un livre de poésie berbère où le poète (Amdyaz) déclame ses textes poétiques :
Ala layla lalad aylala lala lali
Tamazgha taddart izilen ighwman Tifinagh
Tamazight ils n iqburen ur akkwen neffal
Taderfiyt d izerfan ufgan af ra nemmagh
Amazigh gight ar adif ur at nessental.
Le poète s’engage volontairement à défendre sa langue et sa culture tamazighte en la parlant, en l’écrivant et en l’explorant afin de faire découvrir au grand publique une très grande civilisation berbère de plusieurs milliers d’années.
En composant cet ouvrage, le poète vaudrait rendre hommage à ses ancêtres, ses maîtres, ses penseurs, ses écrivais, ses artistes, hommes et femmes de conditions très humbles.
L’appartenance à un groupe ethnique doté de sa langue qui n’a pas jusqu’à maintenant la place qu’elle mérite pousse le poète à militer afin de réhabiliter la situation de la culture tamazighte et de lui rendre tous ses droits : linguistique, culturel, civilisationnel...
Afgan zund Argan est considéré comme un cri de l’Atlas très riche au niveau de la signification, c’est un titre impressionnant car le poète relie deux champs lexicaux : l’humain et le végétal et établit entre eux une comparaison qui suscite plusieurs interprétations. (L’Homme comme l’Arganier).
Le rapport entre le comparant et le comparé réside dans le sens de la persévérance, la consistance, la résistance, la dureté, l’inflexibilité, la rudesse...
C’est l’homme Amazigh dominant les montagnes de l’Anti-Atlas, celui qui résiste comme l’Arganier, l’arbre symbolique du sud, et qui aime ses traditions, ses habitudes et son histoire.
Ce sont des éléments qui font partie du quotidien du poète et sans lesquels sa raison d’être cesse d’être. Des éléments qui inspirent le créateur et lui donnent matière à penser, à réfléchir, à créer de belles choses. C’est la poésie, c’est le chant.
Par Driss AMRI, Tafraout
source: le journal Le monde Amazigh / aghmiss n Amadal Amazigh Février 2006/2956
le source de cette article te site tafsute